mardi 16 septembre 2008

L'histoire sans fin




Voila, comme tous les blogueurs (ou bloguistes?) cinéphiles, j'ai décidé de faire un petit topo sur chaque film que je vais regarder pour les présenter et dire un peu ce que j'en pense.
Et le premier de cette- j'espère- longue série c'est l'histoire sans fin.
C'est un film que j'apprécie beaucoup. C'est aussi un des premiers films fantastiques que j'ai vu (donc forcément il m'a marqué^^). Mais souvent c'est justement les premiers films que l'on voit qui nous laissent des traces, sauf que là; j'ai beau avoir 19ans et un grand nombre de visionnages à mon actif, je le trouve toujours aussi envoûtant!
Pour faire bref, c'est l'histoire d'un collégien rêveur qui persécuté par d'autres élèves se réfugie chez un bouquiniste oû il découvre un livre très spécial... Evidemment le "NE TOUCHE PAS A CE LIVRE, C'EST DANGEREUX!" attire sa curiosité et il sèche pour pouvoir le lire peinard. Mais peu à peu, il se rend compte que l'histoire racontée et très liée à la sienne... TAN TAN TAN
Voila pour le scénar qui entre de mauvaises mains aurait pu donner une belle daube pour les petits n'enfants genre Narnia ou Eragon. Parce que le gros danger dans ce genre de prod, c'est de donner le premier rôle à un gamin aussi charismatique qu'une endive braisée qu'on doit supporter jusqu'à la fin (ben oui, le héros il meurt pas)...Pourtant le débutant Noah Hattaway est parfaitement crédible dans son role d'indien chasseur nommé sauveur du monde et idem pour le jeune Barret Oliver, dans la peau du rêveur invétéré.
Alors l'autre problème reste la réalisation car coment créer un monde merveilleux et crédible sans tomber dans le pathétique de Legend (Ridley Scott) ou dans les décors de studio genre le petit poucet (Olivier Dahan)?Là oû beaucoup se seraient cassé les dents, Wolfgang Petersen (Troie, hélas...^^) alors quasi inconnu s'en sort avec les honneurs. Les décors sont parfaitement crédibles (les marais de la tristesse, l'Oracle et son désert quasi lunaire, la Tour d'Ivoire...) et surtout le scénar ne tombe jamais dans la guimauve.
Et qui dit film fantastique (je dirais mm Héroic Fantasy) dit créatures extraordinaires en peluches, marionnetes ou images de synthèse. Ces dernières en étant à leurs babutiements (le film date de 84, on est encore loin de voir Jurassik Park), Jim Henson and Co (le Muppets Show quand mm!) ont du avoir recours à toute une panoplie de marionettes, de cables et d'animatronique pour animer le bestiaire de Fantasia! D'ailleurs quand on voit la taille du dragon, on sent qu'ils ont du s'amuser à faire bouger tout ca^^Sans oublier les trouvailles pour faire passer la différence de taille entre les personnages qui sont toujours aussi réussies.
Bon bien sur le film n'est pas parfait et a beaucoup vieilli notamment au niveau de certaines scènes.
Par exemple le survol des paysages sur le-dit dragon est filmé exactement pareil pour les 2 garcons (ce qui laisse deviner l'écran sur lequel sont projetés les paysages), ou encore le grand méchant loup^^ dont seule la tête est visible à l'écran (plus d'argent pour le reste?). Mais ces quelques défauts sont largement compensés par la musique magnifique de Gorgio Moroder (et la chanson titre quasi inoubliable) et les personnages attachants Atreyu ou le géant de pierre).
Par contre oubliez les suites insipides qui sont le reflet de ce qu'il ne faut pas faire et que j'ai cité plus haut..
note: ***

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