vendredi 12 décembre 2008

Dodgeball



Une petite salle de gym est menacée de fermeture. Pour éviter ce sort, les gérants vont devoir affronter ceux d'un grand centre de fitness dans un tournoi de balle au prisonnier.

Ne cherchez pas une once de réalisme dans ce film!
L'histoire est complètement invraisemblable et à vrai dire on n'y croit pas une seconde.
Totalement dépourvu de complexité, le film est juste là pour nous faire passer un bon moment.

Les acteurs sont plutôt bons. Vince Vaughn est charismatique en leader pantouflard et Ben Stiller fait un véritable rôle de composition dans la peau de ce type odieux, bouffi d'égocentrisme et dont la cervelle aurait fondu dans les muscles.
Dans les rôles secondaires, Justin Long (Die Hard 4, Admis à tout prix) montre une fois de plus qu'il sait jouer la comédie et Alan Tudyk est tout simplement parfait en pirate.

La réalisation manque parfois de panache mais les situations farfelues et les dialogues vulgaires au possible font que l'on rit souvent.
Certaines répliques sentent bon le culte ( « You can dodge the wrench, you can dodge the ball! ».

Conscient de l'aspect autocaricatural du scénario, le réalisateur n'hésite pas à pousser le bouchon jusqu' à faire intervenir de vrais célébrités à des moments clés , dont Lance Armstrong et surtout l'innénarable Chuck Norris !!

Je regrette que les matchs n'aient pas reçu plus d'attention.

Passé les séances d'entraînement loufoques à souhait, le film tourne un peu à vide.
Malgré le plaisir de voir s'affronter des équipes accoutrées le plus ridiculement possible (les SM, les bucherons, les girl scout...) la majorité des matchs sont expédiés en quelques secondes montre en main, si bien qu'on a l'impression qu'ils sont justes pour rallonger artificiellement la durée du film..
Un peu plus d'imagination aurait été la bienvenue même si la fin se rattrappe avec un clin d'oeil appuyé à Star Wars...


Heureusement c'est moins sur les matchs que sur les relations entre les membres de l'équipe que repose le coeur du film.
Leur amitié transpire à l'écran et chacun a ses petites manies.
On s'attache facilement à cette bande de loosers parce qu'au fond, ils nous ressemblent.


Au final, on se retrouve avec une comédie américaine basique que les fans de Ben Stiller (Starsky et Hutch, Une nuit au musée ; moi j'accroche pas mais je sais que certains se fendent la poire...) iront probablement jusqu'à vénérer mais qui se détache du lot par ses séquences absurdes, ses héros attachants et ses dialogues surréalistes.

Note : **

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